Du plomb pour ces demoiselles

Epoque(s) :

Edition : Pub. W. Fischer

Dépot légal : 1953

Imprimeur : L' Edition Artistique, Paris

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20 pages de format 12 sur 15,5 cm
Prix : 90 Francs

Ce programme est celui de la saison 1952-53 du Théâtre du Grand Guignol.Théatre du Grand Guignol - Programme 1953-54 back
Au dos, on trouve une publicité pour l’apéritif St Raphaël .

Deux pièces de théâtre sont à l’affiche :
Du plomb pour ces demoiselles, drame en 8 tableaux de Frédéric Dard dans une mise en scène de Georges Vitaly. Cette pièce est tirée du roman éponyme de Frédéric Dard publié en 1951.
La délaissée, comédie en un acte de Max Maurey dans une mise en scène de Georges Vitaly.

La première a eu lieu au Théâtre du Grand-Guignol le 6 juin 1953 à Paris avec Robert Hossein jouant le rôle de Russel Moore.

On trouve dans ce programme:
– un article sur Georges Vitaly, illustré d’une photo, écrit par Jacques Audiberti
– un texte sur Frédéric Dard, illustré lui aussi d’une photo, écrit par Francis Carco. Je rappelle que Frédéric Dard avait précédemment adapté à la scène « Jésus la Caille », roman de Francis Carco. Il est intéressant de lire que Carco dépeint Frédéric comme un être exalté, impulsif avec une grosse puissance de travail qui n’a d’égale que la vigueur de ses biceps.
– la distribution de la pièce
– des photos des acteurs de la pièce dont notamment Robert Hossein, Christian Lude et Jean Clarens

En bonus, je joins une photo d’un ticket d’entrée pour cette réprésentation

Ticket d'entrée

Propos de Frédéric Dard dans le programme
Je ne suis jamais allé à Chicago et je ne connais pas de gangsters.C’est donc dire que j’étais particulièremenet qualifié pour écrire ce roman policier.De la sorte, mon optique ne différant pas de celle du spectateur, je risque moins de le décevoir avec mon exotisme de « faux-roman traduit de… »
Quant à l’action elle-même, elle peut se situer sous toutes les latitudes car, de nos jours,sous toutes les latitudes il y a des flics trop curieux et des inculpés qui s’insurgent…
Gloria,
La « souris » de Russel Moore, a été tuée avec le revolver de ce dernier. Son forfait accompli, le meurtrier luia coupé les dix doigts des mains, c’est un très sale blague à faire à une jolie fille ;c’en est une autre à faire à son amant que de lui « coller » l’histoire sur le dos.
Mais Russel Moore n’est pas du tout décidé à se laisser faire.
Vous allez assister à son duel avec l’inspecteur Barnay et voir comment, en s’affrontant, les deux hommes scellent sans le vouloir une obscure alliance et reconstituent la vérité.
Surtout ne vous creusez pas les méninges… et laissez-les agir, ils sont là pour çà…
Alors, si vous êtes d’accord, pour Chicago, pour le Chicago fumeux des insomnies, en voiture s’il vous plait !

Curiosité: Dans le roman, le héros s’appelle Russel Moor. Dans la pièce de théâtre, il a « gagné un e final » puisqu’il s’appelle Russel Moore.

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