Sur ce journal de 8 pages sur beau papier glacé de format 14 X 21, plus de la moitié a été rédigée par F. Dard.
Ce numéro s’ouvre par un avant-propos de Frédéric qui rend hommage à Paul Bénédict, journaliste bien connu dans les milieux littéraires et cinématographiques lyonnais et critique théâtral renommé.
Il précise aussi que chaque numéro de « L’AN 40 » sera enrichi par un article rédigé par une des célébrités lyonnaises, ce n°3 contenant un article de Paul Bénédict intitulé « Journaliste et journaux de guerre » qui résume admirablement la situation du journalisme local et le désarroi de la presse périodique, précocement « minée » par la guerre.
Le jeune Frédéric cite dans son avant-propos ses amis qui incarnent l’esprit journalistique comme Grancher, actif et plein d’allant, Dazergues, à jamais poête, Charlaix qui déroute la fatalité par sa bonne humeur, Bénédict, lucide et il s’inclut habilement dans cette liste en tant que jeune animateur de ce journal qui a tâté du métier et l’a définitivement choisi.
Dans la rubrique « Les Lettres », F. Dard fait une critique élogieuse du roman dédicacé que lui a envoyé Simenon « Le bourguemestre de Furnes ».
Deux autres pages et une demie sont consacrées à la suite de « La Peuchère » et une autre page à un texte de Frédéric Dard intitulé « F-M» qui raconte l’histoire de lettres envoyées en Franchise Militaire (F-M) par Casséret, un paysan poête.
Enfin, un autre petit article pour annoncer l’étude dans la rubrique « Les lettres » du prochain numéro d’un autre grand écrivain : Pierre Mac-Orlan.
On trouve aussi dans ce numéro :
– Départs, un article de Pierre Brugère sur les bienfaits du voyage
– Histoires comme ça, une page d’histoires drôles.