Ça tourne au vinaigre

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1956

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Ca tourne au vinaigre
Fleuve noir Spécial Police n°101
Non massicoté
Prix : FRS 225 B.C.
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
ça tourne au vinaigre back
Dédicace : A Marcel PRETRE
et à sa douce Erminia.
les plus charmants des amis.
S.A.

Béru ne bronche pas… Je lui file une bourrade et le Gros bascule contre la vitre. Alors, je sens une cohorte de fourmis envahir mon calbar et remonter le long de mon anatomie. J’actionne le plafonnier de la voiture et je vois une formidable flaque de sang sur la banquette. Le Gros a bloqué une praline dans la région du cou et il s’est à peu près vidé. Tel, il me paraît un peu mort. Toute l’affection que je lui porte me remonte à la gorge.
– « Béru ! je balbutie. Béru, vieux pote, joue pas au con… Tu m’entends, dis

Et hop ! le « petit » San-Antonio mensuel pris dans l’ordre chronologique de leur sortie. Une relecture dans le but de constater l’évolution des personnages et du style, voire de pénétrer les recettes employée par Frédéric Dard pour accrocher le lecteur.
La première fois qu’on aura vu le trio San-Antonio, Béru, Pinaud, c’était en 1954 avec « Deuil express », à mon goût, le premier bon San-Antonio. On retrouve les trois mêmes ici, dans « Ca tourne au vinaigre », publié en 1956, avec cette fois un Pinaud quasiment achevé, tel qu’on le verra plus tard ; et un Bérurier encore en gestation, et surtout à l’article de la mort après avoir mal bloqué un pruneau. Il s’en tirera, finalement, du fait de sa forte constitution – dixit le corps médical – après avoir subi une opération, quasi inédite à l’issue plus qu’incertaine.
Le style s’affirme, le calembour douteux s’invite désormais dès que possible… Nous ne sommes pas encore aux digressions lyriques… Patience, ça vient…
Quand à l’intrigue, parfois secondaire dans un bon San-Antonio, elle nous mène ici d’un combat de boxe (mal) truqué à Pantruche aux diamants de l’Afrique du Sud. Il y aura des morts, des rebondissements, des belles filles, des poursuites en voiture ! Quand je parle de recette…
Finalement, un bon San-Antonio, première époque.
Blog de Lecassin

Igor B. Maslowski, qui apprécie vraiment l’humour de San-Antonio, a publié dans Mystère Magazine n°104 une critique très positive de ce roman.

Curiosité : Le dernier plat évolue et fait maintenant une publicité pour la collection Angoisse du Fleuve Noir.

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