Fleuve noir Spécial Police n°67
Non massicoté
Prix : FRS 225 B.C.
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
Dédicace : A Emile Favre
qui , lui aussi, aime les papillons.
S.A.
San Antonio, l’homme qui remplace le beurre et les maris absents, en livré, tenant une portière ouverte et disant : « La voiture de Madame est avancée ! » vous imaginez le tableau ? Avec mal, comme je vous comprend. Et pourtant
Sur ordre du chauve et par son intermédiaire, San Antonio se fait embaucher en tant que chauffeur chez Ellia Filesco à Londres alors qu’il ne doit posséder qu’une dizaine de mots anglais. Le fait qu’il ne comprenne pas et ne parle pas anglais était bien précisé dans l’annonce passée par l’ancienne espionne et c’est ce qui a mis la puce à l’oreille du patron.
Le beau commissaire va aller de surprise en surprise, de mort en mort et de nombreuses questions n’amèneront que d’autres questions. Qui est qui ? Qui est mort ? Comment ? Tué par qui ? Pourquoi ? Que fait la Filiesco dans d’étranges maisons en trompe l’oeil ? Pourquoi la femme de chambre a été remerciée brutalement par sa patronne ? Qui est cet homme qui file San A ? Sans parler de la cuisinière alcoolique, du photographe gay et de cet homme mort en Inde quelques années plutôt. De quoi faire perdre la raison au plus raisonnable de l’histoire, le lutin habitant la tête d’Antoine ! Heureusement, le flegme so British du commissaire Rowland va aider San Antonio à garder la tête froide pour répondre une par une à toutes les questions qui se bousculent au portillon.
On a une enquête qui semble partir dans tous les sens et pourtant, comme à chaque fois, chaque élément du puzzle se met parfaitement en place à la fin et tout devient limpide comme de l’eau de roche.
Extraits du blog d’Arsenik
Igor B. Maslowski, qui a bien aimé ce roman, lui a consacré une critique dans Mystère Magazine n°86 de mars 1955.
