Le justicier

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 1er trimestre 1971

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Le justicier backN° 194 de la collection Angoisse.
Dessinateur 1er plat: Michel Gourdon

On retrouve le trio cher à Frédéric Dard:
Jérôme Durieux, infirme cloué dans un fauteuil roulant, suite à un accident de voiture et devenu odieux.
Anne, sa femme qui conduisait la voiture et qui depuis le soigne avec l’aide d’une infirmière
Philippe Duncan, un ami de longue date du couple, qui avait à l’époque de sa jeunesse courtisé Anne.

Jérôme soupçonne sa femme de vouloir l’empoisonner et demande à Philippe de l’aider.
Finalement, Jérôme meurt en tombant dans l’escalier et les soupçons d’une Anne meurtrière rongent Philippe.
Ayant la preuve du crime d’Anne, Philippe va se faire le justicier malgré son amour pour Anne.

On retrouve dans ce livre des similitudes avec C’est toi le venin, avec le fauteuil roulant, la chute dans l’escalier, l’infirme qui marche..
Comme le mentionne Alexandre Clément dans son livre Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’épouvante: au niveau stylistique, on retrouve de nombreux points communs avec les Frédéric Dard de la période 1956-1966 : la place accordée à la psychologie, le faible nombre des personnages intervenant dans l’histoire, la fatalité qui mène à la méfiance entre des gens qui s’aiment. L’ensemble est raconté à la première personne, les phrases sont brèves, les métaphores assez légères, et les descriptions lapidaires mais suffisantes pour dessiner le décor. C’est là encoe la marque du style « Frédéric Dard » de la grande période « Spécial Police ».

Le justicier n’a cependant pas été écrit par Frédéric Dard, mais par Hélène Simart qui avait pris le pseudonyme d’Agnès Laurent (Voir Newsletter n°7)

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