Le ventre en l’air

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Epoque(s) :

Edition : La Pensée Moderne

Dépot légal : 1952

Imprimeur : Imprimerie Normande du Progrès, Dives-sur-Mer

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Le ventre en l'air! backC’est le n° 2 des Confessions de l’Ange Noir.
Il y aura en tout 4 volumes, tous publiés aux éditions de la Pensée Moderne, malgré le fait que ce n’était pas du tout dans le style de cette maison d’édition qui n’en produisit plus jamais après.
Dessinateur 1er plat : Jef de Wulf

Dédicace : A la mémoire d’Al Capone et d’un certain tordu de la 14ème rue.
L’Ange

S’il avait su ce qui l’attendait à New York, l’Ange Noir serait resté bien tranquillement au Mexique, le temps de se refaire une santé après son séjour mouvementé à Chicago. A peine arrivé, il doit se chicorner à coups de flingue avec une bande de truands, de vrais et de faux flics qui, tous, en veulent à sa peau.
Heureusement pour L’Ange, il peut compter sur Carolina, une jolie greluse bien carrossée, ultra performante à la verticale comme à l’horizontale.
Mais que peut signifier cette question : « Pourquoi ne parlerions-nous pas du petit homme dont les carottes sont cuites ? » Mystère !

Igor B. Maslowski a publié une critique de ce roman, qu’il a bien aimé, dans Mystère Magazine n°65 de juin 1953.
Et, plus récemment, Yvon Bouëtté, qui a bien aimé aussi cet épisode, en a publié une chronique dont le texte est repris ci-dessous :
Note : 4 / 5.
Il était un petit homme !
À la fin de l’épisode précédent, on nous annonçait la suite, sous le titre de « Du plomb dans les tripes », mais il sera finalement édité sous le titre « Le ventre en l’air ! ».
Je reconnais bien volontiers que pour la victime cela ne change pas grand chose, le résultat est le même ! La mort !
L’Ange Noir est à New-York, de retour de Mexico, il est un peu à court
d’argent, un homme, qui dit se nommer Jack O’Masset et être un agent spécial du Département d’État, lui fait une proposition stupéfiante … qu’il est dans l’obligation d’accepter. Il doit tuer un homme, en contrepartie, son casier judiciaire est mis aux oubliettes et on lui fournit un beau passeport vierge pour le plus loin possible. Cette mission ne sera pas sans risques car la police est chargée de protéger la victime. Le policier lui donne le journal, il trouvera en première page la photo de l’homme qu’il doit tuer !
C’est le sénateur Pall, qui est devenu l’ennemi public numéro 1 d’une certaine partie de la classe politique au pouvoir. Il a peu de temps, nous sommes mercredi, rendez-vous est pris pour le vendredi soir.
L’Ange Noir réussit, avec l’aide d’un enfant, d’un vélo, de clous de tapissiers et de deux chauffeurs de taxis, sa mission.
Mais le vendredi personne ne vient au rendez-vous convenu ! Et le soi-disant Jack O’Masset est inconnu au bataillon !
L’Ange Noir est dans de beaux draps (qu’il n’a pour l’instant partagé avec
aucune femme de rêve, mais mon petit doigt me dit que cela ne va pas durer).
En plus il n’est pas à Chicago, sa ville de prédilection. On attente à sa vie… sans succès évidement, sinon c’est la fin de la série. Et l’auteur de ces coups de feu c’est… je vous le donne en mille… non en deux mille ! Une souris… et pas celle de votre ordinateur, mais une poulette tout ce qui a de consommable !
Le problème est qu’avant de la consommer, l’Ange Noir doit ajouter un poulet à son tableau de chasse !
La dite-chasse qui commence tambour (pas du Bronx) battant ! Car pour
venger la mort d’un des leurs, les policiers mettent le paquet ! Pas que les autorités, d’autres personnes participent à la curée, car Pall est mort avec un secret… Plongée dans le monde politique, le chantage etc…
« L’Ange Noir » personnage récurent et narrateur, toujours égal à lui- même, tueur et coureur de jupons, héros infatigable et invulnérable. Bon j’arrête là les compliments ! Ce jeune homme a, malgré tout, à mon goût la gâchette facile. Pas trop de place pour les personnages masculins, passons directement aux dames, Carolina, digne émule du Petit Poucet, et surprise c’est la seule !
L’histoire est plus prenante que dans « Le boulevard des allongés » et le suspense mieux maîtrisé. Un final surprenant.
Extraits :
– Je murmure « En avant » et je prends le commandement de ma patrouille.
– Il me court tous, ces pieds nickelés, avec leurs raisons diplomatiques.
– Ce bruit c’est celui d’une mitraillette Thomson. Les balles qui ricochent sur le trottoir me sont certainement destinées, car je suis seul sur le quai.
– Une femme ! C’était une femme qui jouait à la petite guerre, au lieu d’aller tricoter des layettes dans un ouvroir, en buvant des tasses de thé.
– Elle ouvre grand sa bouche, ce qui permet de l’inventorier jusqu’au slip.
– Elle est croquignolette tout plein, ma tueuse à la manque, ainsi attifée.
– En voilà une qui est drôlement championne lorsqu’on lui met la main au réchaud.
– Quand il se réveillera, il faudra lui faire tellement de points de suture que sa gueule ressemblera à une fermeture éclair.
A retrouver avec d’autres chroniques sur : http://eireann561.canalblog.com/

Curiosités : 1/ Le propriétaire des Editions de la Pensée Moderne n’était autre que Jacques Grancher, fils du célèbre Marcel-E. Grancher qui avait été l’artisan du démarrage de Frédéric Dard en tant qu’écrivain.
Cette maison d’édition a publié peu après au moins 3 livres de Frédéric Dard sous divers pseudonymes reconnus : Plaisirs de soldats en 1953, Guerriers en jupon en 1954 et Sergent Barbara en 1955.

2/ Il est annoncé un prochain titre à paraitre « Java au cimetière ». Mais ce titre ne sera pas utilisé pour les volumes à venir.

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