L’Echo de Savoie n°22

Epoque(s) :

Edition : L'Echo de Savoie

Dépot légal : 5 octobre 1948

Imprimeur : Imprimerie Générale Lyonnaise

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L'Echo de Savoie n°22 backN°22 du 5 octobre 1948.
20 pages d’un format 32 cm sur 21 cm.
Prix : 20 Francs
Dessinateur 1er plat : D. Bellemin (Le Défilé du Rhône à Pierre-Châtel, près de Yenne-série Sites et Merveilles de Savoie)

Rédacteur en Chef : Frédéric Dard

La nouvelle formule de cette revue vieille de 28 ans se veut être élégante, solide, instructive et souhaite apporter au lecteur les renseignements utiles concernant le tourisme,le transport et la vie savoyarde sous toutes ses formes. Bref, tout ce qui intéresse les Savoyards, hormis la politique. Cette revue veut demeurer le trait d’union entre les Savoyards de Savoie et les 50000 Savoyards « expatriés » à Lyon, dans le Sud-Est et les colonies.
Elle comporte toujours les rubriques suivantes :
Les Savoyards à Lyon, en France et à l’étranger
Echos, nouvelles et potins
et contient quelques pages de publicité, mais pas trop.

Ce numéro contient un éditorial de Frédéric Dard intitulé « Un Monsieur qui me veut du bien »

Dans l’éditorial de L’Echo de Savoie n°16, Frédéric Dard s’insurgeait contre le kidnapping de Sacha Guitry perpétré lors de sa venue à Lyon. Cet article lui a d’ailleurs valu de nombreuses lettres de lecteurs dont une , à la signature illisible, l’accusant d’être l’ un de ces français inconscients qui, avec leur objection de conscience, conduisent le pays à la galère. Il se trouve que, quelques mois plus tard, Frédéric rencontre dans une réunion littéraire un monsieur, « dont seul l’age est respectable », qui lui propose de publier dans l’Echo de Savoie, quelques poèmes de son cru.
Lorsque Frédéric reçoit ces poèmes manuscrits qu’il trouve plus que médiocres, il reconnait immédiatement l’écriture de la première lettre reçue et renvoie les poèmes avec la lettre à l’expéditeur.
On remarquera, au passage, que lorsque Frédéric n’aime pas quelqu’un , il sait le dire avec des mots bien sentis : « Ce monsieur, mielleux comme une tenancière de maison close, qui, se supposant poète, écrit des alexandrins , avec ses propres pieds, bien entendu. Ce trempeur de plume dans l’encre qui n’écrit qu’avec de l’eau de vaisselle, a une petite âme de catin au rebut. »
L'Echo de savoie n°22 editorial

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