L’ultime rendez-vous

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 4ème trimestre 1970

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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L'ultime rendez-vous backN° 188 de la collection Angoisse.
Dessinateur 1er plat: Michel Gourdon

Alban de Civray, le grand romancier, qui avait épousé une jeune fille de 18 ans, Rose-Hélène et qui en avait fait « sa chose » vient de mourir, défiguré, dans un terrible accident de train.
Il laisse toute sa fortune à Rose-Hélène.
Pierre, un ami d’enfance de Rose-Hélène pas très riche, qui était devenu un intime du couple avant la mort accidentelle d’Alban, s’est épris d’amour pour Pour Rose-Hélène et voulait la détacher de l’emprise maléfique d’Alban avant sa mort tragique.
Mais Alban est il vraiment mort?
Rose-Hélène en doute suite à de nombreuses manifestations de la présence possible d’Alban après sa mort.
Six mois après la date de la mort présumée d’Alban, Rose-Hélène reçoit une première lettre de lui, suivie d’une autre un mois après et d’une dernière encore un mois après qui la convie à un rendez-vous qui expliquera tout.
Pierre, qui aime par dessus tout Rose-Hélène, saura t-il la protéger et éviter le pire lors de ce rendez-vous ultime?

Pourquoi penser que Frédéric Dard est l’auteur de ce roman?
Alexandre Clément dans son livre « Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’épouvante » nous donne quelques arguments:
On se demande en permanence en livrant cet ouvrage si Dard ne s’est pas identifié à Alban. de même qu’on s’interroge sur l’idée qu’il se faisait d’Agnès Laurent. Si, même après transposition, on admet que Rose-Hélène est un portrait détourné d’Agnès Laurent, on ressent alors pour cette héroïne une grande tendresse de la part de l’auteur.
Le profil de Rose-Hélène ressemble à celui d’Anna Soleil, roman éponyme publié par Dard en 1954, par le parcours qu’elles effectuent entre la province et Paris, puis le retour vers les racines.
Comme toujours dans les ouvrages signés Dard, lorsque l’innocence est confrontée à la cruauté, se manifestent des sentiments ambigus: une forme de pitié se mélange avec la fascination pour le mal. Dans les derniers grand formats de San-Antonio, on retrouvera ce thème, dans La nurse anglaise, mais aussi dans Le mari de Léon et Le dragon de Cracovie.
Parfois écrit dans un style ampoulé, quelques tics récurrents de la littérature dardienne refont leur apparition: un petit enfant roux comme instrument du destin, l’univers claustrophobique dans lequel se débat l’héroïne et cette fascination pour la réincarnation. Mais les métaphores simples, comme la construction des phrases brèves et des courts paragraphes ne peuvent pas tromper.

L’ultime rendez-vous n’a cependant pas été écrit par Frédéric Dard, mais par Hélène Simart qui avait pris le pseudonyme d’Agnès Laurent (Voir Newsletter n°7)

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