Mes délirades

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Comédien, Jean-Claude Caron présente ce soir encore, au café-théâtre le 57, «Mes délirades», une interprétation théâtrale très sexe de morceaux choisis du père de San Antonio, Frédéric Dard. En 45 ans de métier, Jean-Claude Caron a touché à tout : cinéma, télévision, théâtre, comédie musicale, lectures en scène, café-théâtre, théâtre à la campagne… (Il habite une ferme à Cahors).
Il a fait aussi de belles rencontres : René Simon, contemporain de Dullin et de Jouvet qui l’a formé, Jean-Louis Barrault avec lequel il a partagé deux années durant l’aventure de l’Odéon, Arrabal qui collectionnait les jeux d’échecs et les autoportraits qu’il peignait lui-même, Salvador Dali…
Mais aucune aventure n’a duré autant que celle qu’il a partagée avec Roger Hanin, alias le commissaire Navarro. Onze ans de compagnonnage ! Jean-Claude Caron c’était Borelli, l’adjoint du fameux commissaire, renvoyé de la police pour alcoolisme et repêché par Navarro. Il était son confident et son souffre-douleur. C’est sur le tournage de l’épisode : «Fort Navarro» dans lequel Gilbert Bécaud jouait le rôle du méchant que Jean-Claude Caron est devenu ami dans la vie avec l’interprète de «Nathalie». «Sa péniche amarrée à Boulogne résonne encore de nos frasques chansonnières», confie-t-il. Et San Antonio dans tout ça ? «C’est un héritier de Rabelais ! Sa langue colorée, inventive, truculente ne pouvait que me séduire. San Antonio est un personnage fort et vert qui redresse les torts à coups de poing, gifle les glandus et baise à corps et à cris. Avis aux amateurs !
A. H.
«Mes délirades» au café-théâtre le 57 (57, boulevard des Minimes), tous les vendredis et samedis à 22 heures, du 24 novembre 2012 jusqu’au 22 décembre 2012.
Texte et interprétation : Jean-Claude Caron
Mise en scène : Dominique Pompougnac

San-Antonio ?
Un mousquetaire moderne qui s’exprime comme un camelot. Un redresseur de torts qui redresse à coups de poing. Un sentimental qui baise à corps et à cris.
Un sage qui invective. Un écrivain de la main gauche qui s’exprime en style de graffitis (comme on tague sur les murs ?).
Il t’enseigne la vie, t’apprend à te méfier des cons, à gifler les glandus, à faire minette aux gentilles ! Chacun l’imagine à son gré, selon des critères secrets qui n’appartiennent qu’à lui.
San-Antonio fort et vert ! San Antonio for ever !
L’aspect fondamental de son œuvre est en effet une langue colorée, truculente, incroyablement inventive. Néologismes, calembours, contrepèteries , tropes, distorsions, anglicismes altérés : les mots sont bien souvent créés… Paradoxes, métaphores inattendues, langue précieuse et savante côtoient argot de pucier, régionalismes, aphorismes, synecdoques, réaménagements syntaxiques et verdeur de langage font de Frédéric Dard le digne héritier de Rabelais.
L’œuvre de Frédéric Dard devient un défi pour Jean-Claude Caron, comédien aux 1000 talents qui interprète pour vous les délires phyloSEXiques du bouc émissaire… pardon, du beau commissaire. »
« J’ai fait ma carrière, disait Frédéric Dard, avec un vocabulaire de 300 mots. Tous les autres, je les ai inventés. »

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