Nomade sans tribu

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Auteur(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fayard

Dépot légal : 2ème trimestre 1981

Imprimeur : Imprimerie Aubin

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Nomade sans tribu back246 pages de format 13,3 sur 21,5 cm

Dédicace : A Bob Dalban, mon ami
Robert Dalban est un acteur ayant plus de 200 films à son actif. Il a rencontré Robert Hossein en 1955 lors du tournage du film Les salauds vont en enfer.

Robert Hossein, n’ayant pas la plume facile, s’est raconté auprès d’un de ses copains, le journaliste Bernard Langlois, qui a aidé à écrire ce livre qui nous éclaire encore un peu plus sur Robert Hossein , sa vie professionnelle, ses rencontres, ses goûts et ses pensées.
Ce livre fait allusion directement ou indirectement à Frédéric Dard en deux occasions :
– Page 12 : Mais, après le succès commercial de « Toi, le venin », avec Marina et toute la tribu Poliakoff, les producteurs m’ouvraient les bras.
– Page 32 : Tiens, c’est un peu comme la littérature de Dard, voila. Leone, Van Cleef, Eastwood, Morricone, c’est un peu au western classique ce que sont San Antonio et Berrurier à la littérature policière.
Mais un chapitre entier de 5 pages intitulé « Frédéric, mon frangin » est consacré à Frédéric Dard.
Robert parle du talent d’écrivain de Frédéric et rappelle les circonstances de leur première rencontre lorsque Robert remplaça Daniel Gélin, tombé malade, en tant qu’acteur dans la pièce de Simenon adaptée par Frédéric « La Neige était sale ».
Extrait : « Par chance, nous avions un jour de relâche. Ca me donnait 48 heures pour apprendre mon texte. : j’ai plongé, avec la trouille au ventre et l’espoir fou de ne pas me casser la gueule. Et, après le spectacle, un monsieur que je ne connaissais pas est venu me serrer sur son cœur dans ma loge, enthousiaste, rient de bonheur : c’était Frédéric.
On ne s’est pratiquement plus quittés après. Il a été l’ami de tous les coups durs, le père nourricier des périodes de dèche, le consolateur de toutes les déprimes. »
Ce chapitre se termine par : « Frédéric Dard – mon papa, mon ami, mon frangin – c’est un sacré point fixe dans ma vie de nomade. »


Curiosité
: Il est étonnant de constater que l’orthographe de Bérurrier est écorchée à 2 reprises dans ce livre (page 32 et 153) ainsi que celle de Pineau (page 153). On sait que Robert, admirateur de Frédéric, ne s’intéressait pas vraiment à San-Antonio et qu’il avait d’ailleurs incité plusieurs fois Frédéric à se consacrer à autre chose que San A.

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