San-Antonio met le paquet

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 2ème trimestre 1959

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Fleuve noir Spécial Police n°194
Prix : FRS 240
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
San-Antonio met le paquet back
Dédicace : A Jean REDON
et à Simone
ces aventures et mésaventures
qui ne se terminent pas
en eau de boudin.
S.A.

C’est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l’aventure. Une aventure vraiment extraordinaire, vous pourrez en juger par la suite si vous avez la patience de poursuivre.
Une aventure comme, à dire vrai, il ne m’en était encore jamais arrivé…

On vous l’emballe, c’est pour offrir.
Jour de chance à la maison poulaga, Pinuche, en participant à un jeu-concours dans une feuille de chou, vient de gagner une maison à Magny en Vexin.
Evidemment il faut pendre la crémaillère et tout le service se retrouve à la campagne.
c’est sans compter sur Béru qui comme cadeau se pointe avec un sapin, qu’il va falloir replanter au plus tôt entre la poire et le fromage.
Ahanant, suant, donnant des coups de pioche le Gros tombe sur un os, voire un squelette.
Avouez que ça fait désordre un macchabée dans son jardin, surtout si on en trouve un deuxième.
Voilà le point de départ d’une histoire vaudevillesque.
Tous les ingrédients des Sana sont présents comme d’hab’.
Il manque juste ce piment qui fait que l’on tient un bon Sana entre les mains.
Ceci dit, pas de mauvaises surprises non plus, une enquête rondement menée entre les bars à dépiautage de Pigalle et la campagne du Vexin.
Récréatif et désopilant comme savait le faire Frédéric Dard.
Crritique d’Hexagone

Cette vieille baderne de Pinuche a gagné une maison grâce à une nouille. Enfin grâce à un concours de slogan pour des pates organisé par le journal Lutèce Midi. Heureux comme pas possible il invite la famille Bérurier, San-Antonio et sa bonne femme de mère Félicie à une pendaison de crémaillère.
Quand on connaît le savoir-vivre il est une chose que l’on doit savoir : on n’arrive pas les mains vides. Béru le sait et a amené un cadeau à son coéquipier pour sa nouvelle maison : un sapin !
Et c’est grâce à ce beau sapin, roi des forêts, que l’affaire va commencer. Quand Béru commence à creuser à droite de la maison c’est le cadavre d’une femme qu’il découvre ! A gauche : celui d’un homme. Ce jardin commence à ressembler à un cimetière. Et quand San-Antonio est dans les parages, aucune enquête ne reste à élucider. Le temps de rameuter ses troupes et le voilà parti sur les pistes de ces deux cadavres.
Mais cette enquête est pire que chercher une aiguille dans une botte de foin ! Tout le monde peut être coupable depuis l’ex-locataire comme le veuf de la propriétaire, la fille de la propriétaire ou même n’importe qui d’autre.
Pas facile à démêler, surtout que notre beau commissaire n’est pas si infaillible car il a attrapé un vilain coup de froid qui lui occasionne de grosses montées de fièvre.
Un San-Antonio comme je les aime, on croit savoir, avoir mis le doigt dessus, avoir dénoué l’énigme quand tout à coup revirement de situation. Tout est remis en cause et l’enquête repart de plus belle pour, à la fin, découvrir un assassin qui semblait être au-dessus de tout soupçon. Mais personne n’échappe au flair infaillible du bel Antoine.
Critique écrite par Arsenik le 14/05/2007

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