Une seconde de toute beauté

Genre(s) :

Auteur(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 1er trimestre 1966

Imprimeur : Imprimerie Foucault

Partager :

Partager sur facebook
Partager sur email

Ce roman est le n° 517 de la collection Spécial-Police du Fleuve Noir , classifié HS 2 et a été commercialisé à l’époque au prix de 3,30 F (3,40 F T.L. comprise). A signaler qu’il a été publié un an après le HS 1 Refaire sa vie.

Une seconde de toute beauté back

Qui était en réalité Héléna, retrouvée morte, le revolver de son père à son côté ? Pour ses parents, c’était une fille  aimante et joyeuse, pour son mari, une épouse ardente et passionnée, pour son ami et confident, une femme insatisfaite et solitaire, qui se disait «malheureuse parce qu’elle n’aimait personne ». S’est-elle suicidée, ou s’agit-il d’un meurtre, ou d’un accident ? Les acteurs de ce drame s’affrontent au cours d’un violent et pathétique huis-clos, dans la recherche désespérée de la vérité…

Ce livre est certainement mon préféré de Frédéric Dard. Dans ce que je classerai « l’écriture romantique », tout y est. Tout, ce sont les ingrédients du romantisme. Outre le cadre et les paysages il a surtout les personnages. Commençons par  la victime, Héléna. Chacun des protagonistes du livre la juge différemment. Soit aimante et joyeuse, passionnée, insatisfaite et solitaire, soit malheureuse qui n’aime personne… Mais qui était elle vraiment? On la retrouve morte, le pistolet de son père gisant à coté d’elle. Alors, meurtre ou suicide ?
Puis il y a les autres : Angélo et Elisabeth, ses parents, colonialistes purs et durs, Clémentine, la petite sœur, le souffle de fraicheur, Hernando, son mari, l’homme violent, frustré et  impulsif dans toute sa splendeur, tonton le paraplégique légèrement alcoolique…
Toute cette famille se retrouve autour d’Hélèna, avec une seule question : « pourquoi est elle morte? » Les langues se délient. Elle rencontrait un homme, François Sauvage. Était il son amant, son ami, son confident ? Peu importe, il arrivait au domaine pour un interrogatoire musclé et violent.

C’est un huis clos magnifique, violent et pathétique, où les personnages tombent les masques au fur et à mesure, teinté d’une véritable et belle histoire d’amour. Dans ces 220 pages on trouve tout le talent et tout le romantisme de Frédéric Dard qui comme à son habitude conclut l’histoire par une fin inattendue.  Extrait du blog d’I-aligator, amateur de polar et Roman noir,webmaster du blog des amis de San-Antonio

Igor B. Maslowski, à qui ce roman a bien plu, a publié une petite critique dans Mystère Magazine n°220.

Ce roman est l’un des 7 choisis par Omnibus pour sa compilation publiée en 2014 sous le titre évocateur Romans de la nuit.

 Curiosité : Ce livre a été commercialisé au prix de 3,30 F alors que le HS1 , publié un an plus tôt, avait été vendu à un prix plus élevé de 3,40 F.

Vous aimerez peut-être :

le bourreau pleure
En légitime défense
Du plomb pour ces demoiselles
La dynamite est bonne à boire
Les Mariolles