Télé 7 jours n°476

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Télé 7 jours

Dépot légal : 7 juin 1969

Imprimeur : Société d'Imprimerie de la rue du Louvre (SIRLO), M. Dodeman, Crête, Victor Michel

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N°476 du 7 juin 1969 – Programmes du 7 au 13 juin 1969
132 pages de format 19 sur 28 cm
Prix : 1,00 F

Ce numéro annonce l’émission L’invité du dimanche animée par Georges de Caunes qui a été diffusée sur la 2ème chaine le dimanche 8 juin 1969.
L’invité principal était Frédéric Dard et j’ai pu apprécier cette émission, ayant la chance de disposer de son enregistrement.

 

 

 

 

 

 

Parmi les invités, on retrouvait :
– les dessinateurs Henry Blanc et Roger Sam qui dessinèrent des scènes san-antoniesques dont les invités devaient trouver les 3 erreurs disséminées dans les dessins.
– Henri Tachan qui chanta, non pas Félicie, mais « Qui trop embrasse, mal étreint » et qui montra un exemplaire de « Réglez-lui son compte » édition Jacquier qu’il venait d’acheter pour 5 Francs dans une librairie à Paris.
– Jean Gorini, directeur d’Europe 1, qui était journaliste à Lyon pendant la guerre et avait fréquenté Frédéric Dard qu’il appelle d’ailleurs Fred.
– Robert Escarpit, qui fut à l’origine du séminaire de Bordeaux sur le Phénomène San-Antonio. Il considère Frédéric Dard comme un poète spécial, sensible et généreux, faisant de la littérature vivante.
– Mme Carco, veuve de Francis Carco qui écrivit entre autres Jésus la Caille et L’homme traqué, romans qui furent adaptés pour le théâtre par Frédéric Dard. Dora Doll, actrice de Jésus la Caille, était aussi présente.
– Henri Vidal et Serge Reggiani, les deux acteurs principaux du film Les salauds vont en enfer adapté à partir de la pièce de théâtre éponyme de Frédéric Dard. Sur le plateau de l’émission, en résonance avec ce film, se trouvaient deux ex-détenus.
– Gabrielle Rolin, critique littéraire au journal Le Monde, s’est exprimée sur Frédéric Dard en disant qu’il était irrésistible de gentillesse et de modestie et qu’il se libérait de lui-même à travers sa littérature.
– Mr Vinchon, un expert numismate qui s’est entretenu avec Frédéric Dard des collections de pièce de monnaie.
– le chanteur et acteur Philippe Nicaud, qui a participé au disque Deconorama et qui joue San-Antonio à la radio.
– les romanciers Boileau et Narcejac, qui apprécient beaucoup Frédéric Dard et qui lui ont d’ailleurs dédicacé un livre Usurpation d’identité.
– Jean Richard et Roger Hanin, qui racontèrent des histoires drôles.
– l’acteur Patrick Préjean , la productrice Anne Béranger et R. Castelli, le directeur de la revue Hair.

Robert Hossein, qui était bien entendu l’un des invités, n’a pas pu venir car il a raté son avion à Nice où il était en tournage. A l’annonce de cette nouvelle, Frédéric Dard, qui n’est pas dupe, a simplement dit à Georges de Caunes qu’il n’était pas surpris car Robert a une peur bleue de l’avion.
Trois reportages ont été diffusés pendant l’émission:
– une promenade dans les rues de Lyon où Frédéric Dard dit ne plus rien reconnaitre
– la construction du chalet suisse de Frédéric Dard avec le constructeur Walter Matis
– une rencontre avec M. Baudry, Directeur de l’Ecole Nationale de Police de Saint-Cyr au Mont d’Or et des quelques élèves de cette école de formation de commissaires.

A la fin de l’émission, Georges de Caunes a lu une lettre émouvante de Jean Cocteau  envoyée en mars 1960 suite au décès de la mère de Frédéric Dard.

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