Le trouillomètre à zéro

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Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : juin 1987

Imprimeur : Imprimerie Bussière, Saint Amand

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Collection SA n°131Le trouillometre à zéro back
Illustrateur 1er plat : Photo PHOTOGRIFFE – Michel Dayez

Sous-titre : Livre indispensable

Dédicace : A Jérôme GARCIN,
qui est plein de dents pointues,
de talent et de poésie.
Pour lui dire mon amitié.
San-A.

Ils voulaient pas que je sorte ce livre. Ils m’ont dit : « Non ! T’as pas le droit, des choses pareilles, de les mettre sur le marché ! » « Elles sont épouvantablement affreuses », ils m’ont dit ! « Elles vont leur chantisquer la pensarde, comme à toi dans le bouquin ! » « Des lecteurs aussi fidèles, ça se ménage, ils ont ajouté. Ils ont droit que tu fasses gaffe à leur mental. » « Rends-les pas fous, Sana ! Ce serait trop injustement injuste ! En tout, y a des limites à pas enfreindre ! »
Ils m’ont dit bien d’autres trucs encore. M’ont balancé des menaces odieuses, même, je certifie. Z’ont même demandé au président de la République d’interviendre. Et il l’a fait ! J’ai la lettre, te la montrerai ! Mais moi, plus on veut me dissuader, plus j’obstine.
C’est dans mon caractère !
Alors, voilà ce bouquin, intact ! J’y ai pas déplacé une virgule, pas une faute de français ! Un petit conseil ultime : si tu portes un râtelier, ôte-le avant de le lire, car il est très désagréable de bouquiner en produisant un bruit de castagnettes !

San Antonio a des hallucinations ! Déjà dans l’avion qui le ramène de Damas il s’est cru chez lui et a voulu ouvrir la porte. C’est in extremis que l’équipage a pu l’arrêter à temps ! Que s’est il passé après le coup de fil reçu le 2 janvier alors qu’il jouait avec Toinet ? Personne n’est capable de le dire, même lui ne se souvient de rien avant cet appel téléphonique.
A son retour, San Antonio est hospitalisé et Félicie veille sur son repos. Mais Jérémie Blanc ne voit pas l’histoire de cet il et ne veut pas laisser son patron dépérir dans une chambre d’hôpital. Il kidnappe San Antonio et part avec lui faire le voyage à l’envers. Ils partent d’abord à Berlin, sur les traces d’une chanteuse que le commissaire a séduit durant le vol Damas-Paris, puis de là repartent à Damas, passent par la tannerie qui rappelle quelques souvenirs au commissaire mais sans plus de résultat. En plus d’avoir un black-out total de son séjour à Damas, San Antonio a des crises nocturnes de somnambulisme pendant lesquelles il tente de tuer « le général ». Il réussit aussi à communiquer par télépathie avec sa douce Félicie ainsi qu’avec Béru. Mais au fait où est-il le gros ? Et Pinaud ? Et le chauve ? Disparus de la circulation au moment ou San Antonio aurait le plus besoin de ses amis
Durant tout le roman le lecteur est vraiment au même titre que San Antonio, il ne sait rien et surtout ne comprend rien des tenants et aboutissants de l’intrigue. Qu’est-il arrivé au beau commissaire ? Pourquoi veut-il tuer ce général ? Qui est ce général ? Va-t-il retrouver la mémoire ? Le noir total pour une enquête menée de main de maître par le plus noir des Sénégalais qui s’occupe de son patron comme d’un frère. La vérité : il faudra aller au bout du roman, jusqu’aux dernières lignes pour tout savoir. La gouaille de San Antonio, son franc parler, son argot sont toujours là pour nous faire pâmer et le suspens haletant pour nous faire haleter.
Critique écrite par Arsenik le 04/07/2005

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