Viva Bertaga

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1968

Imprimeur : Imprimerie Bussière, Saint Amand

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Fleuve noir Spécial Police n°679Viva Bertaga back
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon

Dédicace : A Henri Tachan,
cette hacienda à moi.
Don San-Antonio

Du nouveau, les gars ! Un personnage encore jamais rencontré dans les S.-A.: celui de Marie-Marie. Qui est Marie-Marie ? Je préfère vous le laisser découvrir. Tout ce que je peux dire, c’est que pour ses débuts en compagnie du fameux trio (S.-A., Béru et Pinuche), elle est plutôt servie, la môme ! Tour à tour aux prises avec les Chinetoques, les guérilleros, les Indiens réduiseurs de tronches, elle se paye une drôle de virouze dans la Sude-Amérique, sur fond de révolution. Mais qui y a-t-il à la tête de cette révolution ? Oh, non, je vous dis rien… Mais je vous parie qu’à la fin de ce bouquin, comme les Rondubraziens, vous crierez : « Viva Bertaga » !

Le S-A où apparut Marie-Marie pour la première fois
Le fameux trio S-A, Béru et Pinuche se voit confier une mission au Rondubraz, en Amérique du Sud : de méchants Chinois sont arrivés à extraire du sulfocradingue, une matière minérale capable de faire sauter la planète entière. Pour prendre la place d’un savant tchèque plutôt mince, Béru doit suivre un régime draconien qui l’amaigrit et l’affaiblit terriblement. Et pour la première fois, apparaît la petite Marie-Marie, cousine de Zazie dans le métro qu’ils vont devoir supporter, mais qui leur sauvera deux fois la mise. Il faut dire que le trio devenu quatuor se trouve aux prises avec les Chinois, mais également avec des guérilleros professionnels de la Révolution tous azimuts et des Indiens Livaros réducteurs de tête. Et pour ne rien arranger, Berthe a disparu et nul ne sait comment la retrouver…
Un San-Antonio de la grande époque, celle de Frédéric Dard, le génial et le prolifique. Paru en 1968, le style a encore toute la fraîcheur des débuts. Les calembours, jeux de mots et trouvailles langagières diverses ne manquent pas. Et c’est un vrai régal pour le lecteur. Ca pétille, c’est plein d’humour et d’esprit gaulois, mais sans aucune vulgarité et même avec une sorte de retenue, ce qui ne sera plus le cas ensuite. L’arrivée de Marie-Marie est d’ailleurs une vraie trouvaille et un plus pour la saga. Cette gamine aussi effrontée qu’astucieuse apporte beaucoup à cette histoire loufoque mais bien menée et pleine de rebondissements. Avec Félicie et quelques autres, elle devint ensuite un personnage récurrent des San-Antonio. On la retrouve même dans les ouvrages du fils.
Critique par CC.RIDER, le 6 septembre 2010

Imaginez Béru sur un pèse-personne ! Si, avec un petit effort Et si par miracle le pèse-personne indiquait soixante kilos vous y croyez-vous ? Impossible me direz-vous, Béru diminué de moitié voir plus c’est tout simplement irréalisable ! Et pourtant Impossible n’est pas français et encore moins sanantoniesque. L’inspecteur Alexandre-Benoit Bérurier, habituellement surnommé et à bon escient « le gros » par San-Antonio ne pèse plus que soixante-deux kilos. Un régime plus que draconien pour arriver à ce résultat et une surveillance du bâfreur de chaque minute. Tout ca à cause d’un excès de zèle du gros, pardon de l’amaigri. Il a été poser ses gros doigts gras sur une pièce d’identité unique qui aurait permis aux services secrets français de déjouer les plans des jaunes et les empêcher d’exploiter un gisement de sulfocradingue en Amérique du Sud. Mais le pire ce n’est pas la liquéfaction du gros mais la disparition de Berthe, alors qu’elle était sensée s’occuper de sa nièce Marie-Marie. Petite fille espiègle avec ses deux tresses qui relèvent de chaque coté son visage malin. Pour sa première apparition dans les aventures de San-Antonio, Marie-Marie ne va pas être déçue du voyage : entre les guérilleros, les indiens réducteurs de tête et sa tante à la tête des révolutionnaires, cette petite fille va tomber amoureuse et pour longtemps.
Roman charnière car le lecteur voit arriver la seule (future) femme qui saura tenir tête à San-Antonio et qui sait l’assagir.
Critique écrite par Arsenik le 26/06/2007

Une excellente critique de ce roman est aussi parue dans Mystère Magazine n°250 sous la plume d’Igor B. Maslowski.

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