J’ai peur des mouches

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 4ème trimestre 1957

Imprimeur : Imprimerie Foucault

Partager :

Partager sur facebook
Partager sur email

Fleuve noir Spécial Police n°141
Prix : FRS 225 B.C.
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
J'ai peur des mouches back
Dédicace : A André Perraud, fidèle cousin
et fidèle lecteur.
Affectueusement.
S.A.

Moi, vous me connaissez ? Je n’ai jamais eu peur de rien ! J’ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles… Il m’est même arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol… Je me suis bagarré avec des types plus colosses que celui de l’île de Rhodes, j’ai pris des gnons… sans jamais connaître le sentiment de la peur.
On m’a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m’arracher un cri ni un mot.
C’est à peine si je perdais le sourire.
Et pourtant… aujourd’hui, J’AI PEUR DES MOUCHES… Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée ou je suis, elles véhiculent la mort… la plus atroce des morts.

Attention à la tapette.
Ecrit en 1957, bien avant les pandémies modernes, les armes bactériologiques et les virus mortels, notre commissaire se retrouve au coeur d’une histoire virale. En Allemagne orientale, un usine pas catholique fabrique un virus dont un policier français, Larieux, se trouve être le vecteur. Le boss missionne Sana pour trouver l’antidote, car Larieux sème la mort si on l’approche à moins de 10 mètres de distance. Voilà nos deux compères partis en quête de l’antidote. Des rebondissements, des séductions, des pirouettes et galipettes plus loin, notre bon commissaire rentre sain et sauf au bercail. Ouf! j’ai eu bien peur de le perdre.
Attention il s’agit d’un Sana de la première décennie et le maître n’a pas encore rodé cette sublime machine sanantonionesque qui fera son succès.
Je termine par une phrase d’un copain de Béru:
 » On peut pas paître et avoir tété « , bonne lecture.
Critique d’ Hexagone

Vous aimerez peut-être :

le bourreau pleure
Mise à mort
Pas tant de salades
La dragée haute
La foire aux asticots