La maison de l’horreur

Epoque(s) :

Edition : Jacquier, Lyon

Dépot légal : 4ème trim. 1952

Imprimeur : Société d'imprimerie et d'éditions du Puits-Pelu

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La maison de l'horreur backCollection la Loupe Série Epouvante n°1.
Dessinateur 1er plat: Yves Martin
prix: 120 F

Dédicace:
Au bon Facteur auxiliaire
sous le toit duquel
ce livre a été écrit
F.C.

Cette première tentative d’une collection spécialisée dans l’épouvante sera d’ailleurs annoncée non sans une certaine outrance si l’on en juge par l’annonce faite par l’éditeur:
« II existe dans la littérature, plus que dans tout autre domaine, une mode.
Seulement, contrairement à la mode vestimentaire par exemple, ce n’est pas l’écrivain qui, comme le couturier, crée la mode, mais le public.
Lire est partir un peu. Or les lecteurs sont des voyageurs qui entendent et ils ont raison de choisir leur itinéraire.
On a soumis au public des romans d’amour, le public a consommé et usé le roman d’amour. On lui a soumis ensuite des romans d’action, il a consommé et usé le roman d’action ; ensuite ça a été le tour du roman policier ou, du moins, d’une facette du roman policier Le public l’a également balayé de la scène de l’actualité.
Ensuite est venu le roman noir.
Le roman noir a remporté un triomphe. Mais il en meurt comme les vedettes meurent de leurs succès.
Désormais, la course aux émotions fortes nous amène la science-fiction qui fait fureur actuellement aux Etats-Unis où elle est en passe de détrôner toutes les autres littératures.
Elle fait son apparition en Europe et l’avenir prochain nous dira si elle y fera vraiment carrière.
Pour la première fois en France, les Editions Jacquier présentent un ouvrage de genre inédit. Puisqu’il faut le ranger sous une bannière, disons que c’est un roman d’épouvante. Il s’agit en quelque sorte d’un compromis entre la science-fiction et le plus pur suspense. »
En lisant « La Maison de l’Horreur », le lecteur le plus calme ne pourra s’empêcher de frémir. L’âme la mieux trempée ne pourra rester indifférente devant les extraordinaires péripéties de cet ouvrage qui, d’un bout à l’autre, vous tiendra haletant, et dont la fin en elle-même est une magnifique trouvaille.
Pas une ligne de relâchement.
Il y a là-dedans un envoûtement progressif qui atteint à l’hallucination. Gageons que plus d’une lectrice regardera sous son lit après avoir fermé ce livre… Plus d’un garçon émotif se tournera et se retournera dans son sommeil afin de fuir la fantasmagorie qui se dégage de « La Maison de l’horreur ».
Plus d’une personne cardiaque qui, imprudemment, y aura plongé son nez s’empressera de gober des comprimés avant d’en avoir lu cinquante pages. Cette série « Epouvante » vous assurera encore bien des heures blêmes. Après avoir lu « La Maison de l’Horreur », faites-le lire autour de vous. Ne serait-ce que pour vous assurer que vous n’avez pas été les seuls à… N’ayons pas peur des mots : à AVOIR PEUR !»

De quoi dissuader à l’époque les plus peureux et qui de nos jours peut prêter à sourire. Cette présentation de l’éditeur est en somme un condensé de l’idée que l’on pouvait se faire à l’époque de cette littérature « d’épouvante » aux limites imprécises et qui peine à trouver ses marques dans une production abondante et généreuse.

Ce roman sera réédité au Fleuve Noir en octobre 1993 dans une compilation de quatre romans intitulée « Romans d’épouvante ».

Curiosité : le texte imprimé au dernier plat de ce roman ne parle pas de celui-ci, mais du suivant à paraitre dans la collection : L’horrible Monsieur Smith.

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