Laissez tomber la fille

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 4ème trimestre 1950

Imprimeur : Les Impressions rapides, Paris XI

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Fleuve noir Spécial Police n°11
Massicoté
Prix : pas de prix
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
Dédicace : Néant
Achevé d’imprimer le 5 décembre 1950 par « Les Impressions Rapides ».

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C’est le 1er roman de San-Antonio dans la Collection Spécial Police, mais il a été précédé par un autre roman « Réglez-lui son compte ! » publié en juillet 1949 chez Jacquier, qui avait en sous-titre « Les révélations de San Antonio »

« S’il existait un bovidé capable de me dire ce que je suis venu maquiller à Paris cet après-midi, je vous jure que je lui offrirais volontiers le premier étage des Galeries Lafayette. »
L’histoire commence dans le métro parisien. San-Antonio se fait tirer dessus à bout portant par un gars qui lui avait simplement demandé du feu pour allumer sa cigarette… Hé ! Oui ! A cette époque-là on avait le droit de fumer même dans les voitures du métro ! Voilà c’est aussi pour ça que j’aime lire et relire les vieux romans policiers ou les romans populaires du siècle dernier, ça nous donne un véritable aperçu de ce qu’était la vie de tous les jours en des temps qu’on n’a pas connus. Si on sait lire entre les lignes, on trouve plein de petits détails sur les mentalités ou les situations. Des détails qu’on apprend ni à l’école, ni dans les livres d’histoire…
San-Antonio va vivre une aventure hors du commun, tout seul à Paris, sous l’occupation allemande. Je dis tout seul, car dans ce premier épisode des aventures du Commissaire San-Antonio, Bérurier, Pinaud, Mathias et les autres n’ont pas encore fait leur apparition.

« Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j’ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n’y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez… très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu’il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m’excuseriez d’avoir laissé tomber la fille ! Mais vous n’allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais. »
San-Antonio

1942, la guerre, l’occupation allemande ! C’en est trop pour San Antonio… Il ne veut pas travailler pour un gouvernement allemand. Il est bien mieux chez Félicie, sa chère et douce Maman. Alors qu’il allait se rincer le gosier à Panam, le métro est presque désert, un homme partage la rame avec lui et quand ensemble ils allument une Gauloise, San Antonio de se prendre une décharge dans le ventre.
Sauvé in extremis et après une convalescence auprès de la douce et peu farouche infirmière Gisèle, il décide d’enquêter. On ne dessoude pas San Antonio sans conséquences ! Assisté de Gisèle voulant à tout prix participer à l’enquête, il va remonter un réseau franco-anglo-germanique à la poursuite d’une découverte scientifique qui pourrait bouleverser le cours de la deuxième guerre mondiale qui fait rage.
Quel plaisir de retrouver le beau San-Antonio défendre la patrie au péril de sa vie, de combattre pour sauver des mains allemandes une belle infirmière voulant connaître l’aventure. Le tout narré quelque peu grivoisement mais avec un vocabulaire hors du commun, le vrai titi parisien qui appelle une chatte une chatte.
Critique écrite par Arsenik le 07/03/2005

Curiosité : en page de 2ème titre est indiqué : Roman adapté par Frédéric Dard

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