Ménage tes méninges

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 2ème trimestre 1962

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Fleuve noir Spécial Police n°305Ménage tes méninges back
Prix : NF 2,40
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon

Dédicace : Pour Monsieur A. BRANDIN ,
avec ma bien cordiale sympathie.
S.-A.

L’histoire qui est racontée ici est rigoureusement vraie. Je n’y ai pas changé une virgule. J’ai seulement modifié les événements, déformé les faits, interverti les situations, débaptisé les personnages et déplacé l’action. J’ai également pris des libertés avec le lecteur, le vocabulaire de l’affabulation. Oui, j’ai fait tout cela. Mais, parole d’homme, je n’ai pas changé une virgule à l’histoire. J’aurais peut-être dû… ça aurait évité à Béru et au beau San-Antonio de se trouver dans la situation la plus effarante de leur brillante carrière. Et comme dit ce grand intellectuel de Bérurier :  » Ménage tes méninges « , gars, et prépare tes mécaniques….

San-Antonio au Cuho
Le Cuho, vous connaissez ? Mais si, cette île non loin des USA, dirigée par le dictateur barbu Infidel Castré*…Hé bien, c’est là que se situe cette aventure de San-Antonio (et Bérurier), une histoire qui porte le titre de « Ménage Tes Méninges », et porte d’ailleurs bien son titre.
Ce roman est assez rigolo, il comporte vraiment des passages, situations et dialogues (et jeux de mots, principalement pour les noms de personnages et de lieux : Santa Nanatépénar, Conchita Danlavaz…) hilarantes, et l’intrigue en elle-même (San-Antonio doit recueillir des informations de la part d’un espion situé à Cuho, mandaté par les services secrets français, et soit-disant amnésique ; notre héros doit découvrir si l’amnésie est réelle ou truquée à des fins de blouser les services secrets français) est assez réussie. Parfois, il faut bien suivre, tant c’est tarabiscoté !
Un roman assez sympa, très bien écrit, 250 pages (ancienne édition) de bonheur pour fans de la série.

*Vous aurez naturellement reconnu Cuba et Fidel Castro, n’est-ce pas ? Me dites pas non, vous allez me faire peur !
Critique par Bookivore, le 19 septembre 2009

A signaler une critique positive, mais lapidaire d’Igor B. Maslowski dans sa rubrique « Le crime passe en jugement » du Mystère Magazine n°176 de septembre 1962.

Curiosité : Le 1er plat dessiné par Gourdon ne comporte pas sa signature.

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