C’est le 2ème ouvrage de Frédéric Dard, après la Peuchère, publié aussi aux éditions Lugdunum fondées par Marcel-E. Grancher.
Frédéric Dard n’a que vingt ans en 1941 quand parait ce roman insolite et inquiétant.
Le roman Monsieur Joos est suivi de 2 nouvelles : « La plaque tournante » et « Vie à louer ».
Cet ouvrage a obtenu le Prix Lugdunum 1941, prix littéraire décerné par des journalistes et écrivains lyonnais.
Les deux bandeaux du livre commercialisé à l’époque mentionnent évidemment ce Prix Lugdunum :
Il a été tiré de cet ouvrage:
10 exemplaires sur Japon numérotés de I à X
40 exemplaires sur Velin Alfa numérotés de 1 à 40
et 3 exemplaires sur Japon, réservés à l’auteur, et numérotés HC 1 à 3.
Dédicace:
A Marcel-E. GRANCHER
et Max-André DAZERGUES
qui surent avec bienveillance entretenir
mon amour des lettres.
F.D.
Préface de Marcel-E. Grancher.
Résumé de Monsieur Joos
Les Faurère sont de modestes épiciers. Un riche Hollandais, M. Joos, investit dans la boutique et bouleverse leur morne vie. Une aubaine ! Mais en échange l’homme réclame des services : apporter des papiers en Suisse, loger un étrange ami… Jour après jour, le couple s’interroge sur la réelle identité du mystérieux bienfaiteur. Quand la vérité éclate, le drame est inévitable.
Le contexte de la guerre et de la clandestinité pointe dans ce roman où on dénote clairement l’influence littéraire de Simenon.
La plaque tournante est le récit d’un déjeuner de mariage qui finit par un drame.
Vie à louer raconte l’histoire d’un jeune écrivain qui s’enferme dans un appartement après avoir parié qu’il écrirait un roman en trois jours.
Cet ouvrage a été réédité pour l’instant 2 fois:
aux éditions Fayard (DL 06/2002), livre imprimé par Bussière Saint-Amand
aux éditions Points (DL 09/2010) , livre imprimé par Bussière Saint-Amand Montrond
Curiosité: Il est indiqué dans l’édition originale 2 romans en préparation « La zone d’ombre » et « L’inconnu du cube blanc ». Ces 2 livres paraitront bien, mais sous des titres un peu différents: « Equipe de l’ombre » et « Le mystère du cube blanc ».
Un grand merci à l’ami Guy Wuest qui m’a scanné l’un des bandeaux de ce livre.
