Rue des macchabées

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1954

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Fleuve noir Spécial Police n°57
Non massicoté
Prix : 225 FRS (non imprimé sur le livre)
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
Rue des macchabées back
Dédicace : A Denis et Marcel Maurey, en sou-
venir de tout le sang que j’ai répandu
chez eux.
Amicalement.
S.A.

San-Antonio a repéré un joli brin de fille, soubrette chez un de leurs voisins à Saint Cloud. Il comptait bien perdre sa journée à lui compter fleurette, mais avant il doit retirer un peu de fraîche pour Félicie. En sortant du centre des chèques postaux un macchabée lui fait face !
Vous connaissez San Antonio ! C’est sans hésitation qu’il prend l’affaire en main ! Le mort était un antiquaire, son accompagnateur aussi. Ce dernier explique que le macchabée avait depuis longtemps des problèmes cardiaques, ce que confirme le légiste ainsi que son médecin traitant et la jeune tapette qui ensoleillait ses vieux jours de pédéraste.
Une mort naturelle ? San Antonio se serait mis le doigt dans l’oeil aussi profondément que vous le pensez ? Cette histoire le turlupine trop ! Il décide de mener une petite enquête rapide avant de décoller pour une mission spéciale aux USA. La découverte du cadavre de l’ami du mort le conforte dans son idée. Le trépassé du centre des chèques postaux est la première poupée d’une sorte de poupée russe de morts ! En tout et pour tout cinq personnages qui s’imbriquent et à la fin un survivant qui ne passera pas a travers les mailles du filet d’Antoine.
Écrit il y a plus d’un demi-siècle, cet épisode de San-Antonio n’a pas pris une ride. Je ne sais pas si c’est parce qu’on en est encore aux débuts de la série (chronologiquement, c’est le onzième des 175 San-Antonio), mais le style n’est pas aussi pyrotechnique et licencieux que ce que San-A fera par la suite ; il n’en demeure pas moins très vivant et amusant, et cela nous permet de nous concentrer sur l’intrigue policière, très bien ficelée : on a meurtre sur meurtre, chacun compliquant l’affaire un peu plus au lieu de l’éclaircir, et l’explication trouvée à la fin ne nous donne pas l’impression d’avoir été mené en bateau.
Critique écrite par Arsenik le 21/07/2005

A signaler aussi une critique d’Igor B. Maslowski consacrée à ce roman dans Mystère Magazine n°80 de septembre 1954.

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