Vas-y, Béru !

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1965

Imprimeur : Imprimerie Commerciale Yvetot

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Fleuve noir Spécial Police n°485Vas-y , Béru back
Prix : FRS 2,40 – FRS 2.47 T.L. comprise
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon

Dédicace : A Robert ESCARPIT
son « Séminariste » reconnaissant.
S.-A.

Du grabuge dans le Tour de France
Bérurier et San-Antonio, nos deux inspecteurs on-ne-peut-plus franchouillards, ne pouvaient que s’intéresser au monument sportif estival de l’hexagone, le Tour de France. Il s’avère que pas mal d’événements contestables s’y opèrent. Comme il se doit, cela commence par une mort, qui ressemble à un homicide, près de Dijon. Qui plus est, il est notifié à nos héros que, cette enquête relevant de la police dijonnaise, ils doivent rentrer sous quarante-huit heures, ce qui est court pour mener in extenso un enquête.
Se succèdent des événements rocambolesques, des pratiques douteuses, la découverte de sportifs étrangement entrainés et grimés. Pour mieux intégrer ce « milieu », Bérurier s’est fait incorporer comme masseur d’une équipe cycliste. Vu sa carrure et sa finesse, cela laisse place à des descriptions cocasses.

Les ingrédients sont assez classiques ; l’intrigue, pas excessivement originale, se laisse deviner. Il y a certains bonnes blagues et quelques morceaux de bravure, mais pas à foison toutefois. La palme revient à la scène d’incipit, un combat de dames avec Bérurier, où les pions sont remplacés par des verres de vin et spiritueux, le gagnant d’une pièce devant la boire, d’où les dommages collatéraux qui s’ensuivent.
Divertissant, mais pas exceptionnel.
Critique par Veneziano, le 20 avril 2006

Béru en maillot jaune ! Non non pas un vieux maillot de corps jauni par la crasse et le temps passé sur le dos de l’immonde mais LE maillot jaune du tour de France. Vous n’y croyez pas ! Vous avez raison mais il s’en est fallu que de peu pour que notre poivrot d’inspecteur devienne champion cycliste…
San-Antonio et Béru sont de passage à Dijon où le tour de France fait étape. Tout commence par une partie de picol’ dame avec La Meringue. Les deux finissent fins ivres mais n’est ce point le but de ce jeu ? Au moment de se coucher il découvre le masseur d’une équipe troué de plusieurs balles dans les tripes… Ni une ni deux San-Antonio s’empare de cette enquête qui lui semble plus qu’étrange. Qui pouvait en vouloir a ce pauvre bougre qui ne vit que pour le cyclisme et les bouteilles de whisky ? Personne … et pourtant il est là, mort, son sang en flaque sous lui.
Nos deux compères vont suivre le tour de France, Béru en tant que ma soeur, pardon, masseur et San-Antonio comme chauffeur du précédent. Les meurtres vont continuer, toujours par balle, sans raison visible. Et suite a un soin plutôt ancestral, Bérurier se voit obligé de prendre la place d’un des coureurs et c’est là mesdames et messieurs qu’il va pulvériser tous les records de la petite reine !
Vous dire que c’est du pur bonheur, que le gros est truculent, que San-Antonio remplace le beurre et les maris absents serait me répéter… Du pur San-Antonio comme on l’aime !
Critique écrite par Arsenik le 08/03/2007

Curiosité : Au dernier plat, est indiqué Imp. Artistique de Monaco alors qu’en avant dernière page est bien précisé que l’impression a été faite en France.

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