Entre la vie et la morgue

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1959

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Fleuve noir Spécial Police n°201entre la vie et la morgue back
Prix : FRS 240
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon

Dédicace : A Jeanne
et à Simon Perrin.
En toute amitié.
S.-A.

– Qu’est-il arrivé ? s’inquiète le chef de train.
– Ça se voit, non ?
– Cette personne est tombée ?
– Un peu, et elle s’est plutôt fait mal.
– Elle était avec vous ?
– C’est-à-dire qu’elle se trouvait dans mon compartiment. Je lui bonnis l’incident du mironton venu tirer la chevillette.
– Elle portait des lunettes, dis-je. Il paraît qu’elle a voulu aller aux toilettes et s’est trompée de lourde.

Cette fois-ci, le dirlo a chargé San-A de surveiller une belle gonzesse. Elle va en train à Rouen. Il s’installe dans le même compartiment qu’elle tandis que le gros opère une sieste, remarquable par ses ronflements de locomotive.
La môme qu’il doit suivre comme son ombre prend sa trousse de toilette pour se refaire une beauté. Peu de temps après, un gars fait irruption dans le compartiment de San-A et vient tirer la sonnette d’alarme en déclarant à ce dernier qu’une femme vient de tomber du train.
San-A se jette hors du train et parcourt la voie à la recherche de la jeune fille. Il la retrouve, morte…
Le Gros, que l’agitation et les freins du train ont réveillé, vient à la rescousse. Tous deux finissent par conclure au meurtre, car ils ne retrouvent pas la trousse de toilette de la môme. Cependant il y a un témoin : le mec qui a tiré sur la sonnette d’alarme. Malheureusement, cet homicide a été bien préparé car le témoin a disparu. Il ne reste à San-A que deux indices pour retrouver la piste des assassins : l’homme qui a donné l’alerte et une voiture qui faisait des appels de phares en plein jour…
Frédéric Dard nous livre ici une aventure riche en rebondissements et toujours en argot mais cette fois avec un plan machiavélique qui va plonger le lecteur au centre de l’histoire.
Les lieux et les actions sont bien décrits et même s’il y a bon nombre de personnages secondaires, on s’y retrouve aisément.
Malheureusement, Frédéric Dard a écrit deux chapitres au cours desquels il ne se passe pas grand chose : le lecteur vit l’action mais de loin et ce n’est à la fin de ce second chapitre que nous apprenons que San-A a enfin trouvé l’idée qui va lui permettre de faire progresser son enquête et de nous remettre dans le feu de l’action.
Frédéric Dard à propos des contacts humains :
« C’est curieux un contact humain. Il existe des individus en compagnie desquels vous pouvez cohabiter dix ans sans éprouver la moindre envie de leur raconter l’extraordinaire aventure de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’os, et puis d’autres auxquels vous confieriez votre vie intime, plus celle de votre concierge dès le premier regard. »
Critique publiée par Luc-Antoine, le 13 mars 2013

San-Antonio, malgré toutes les femmes qu’il a séduites, n’a jamais connu de femmes à lunettes. Pourtant, celle qu’il prend en filature dans le train en direction de Rennes en porte. La belle aubaine… Sauf qu’elle passe sous le train.
Notre beau commissaire enquêtait sur cette femme à lunette, Gretta, terroriste recherchée par toutes les polices. Ces derniers forfaits étaient de mettre le feu à tous les établissements américains en France. Elle et sa bande devaient avoir une technique très élaborée pour qu’aucune police n’ait pu mettre la main sur eux. Pourtant San-Antonio, assisté d’un Bérurier toujours avinassé et d’un Pinaud allergique aux sardines à l’huile, va aller jusqu’au bout de la pelote. Démêlant chaque petit indice pour remonter la piste des terroristes et surtout les mettre hors de nuire.
Un beau méli-mélo comme on aime, un San-Antonio au bord de la démission vu l’ampleur de la tâche mais rebondissant toujours sur la moindre épingle qu’il trouve sur les lieux du crime.
Critique écrite par Arsenik le 08/10/2007

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