Bonjour, chers amis de Dard
Voici venu Pâques et la 2ème Newsletter que vous pourrez apprécier en dégustant vos oeufs en chocolat.
Depuis début janvier, la liste déjà impressionnante des revues dans lesquelles Frédéric a écrit s’est encore étoffée avec notamment :
– Jean-Pierre n°78 dans lequel il a publié à 18 ans sa première nouvelle policière » Le monocle révélateur »
– L’Echo de Savoie et Le Mois à Lyon où Frédéric a fait ses premières armes de journaliste
– Icare n°96 où il parle de Saint-Exupéry
– Maniaks 05-1970 avec un texte peu connu sur l’impact du confort dans nos campagnes.
– Cent Blagues série 1 de 101 numéros quasi-complète et Eclats de rire qui continue à se remplir
Je tiens à remercier ici tous ceux qui m’ont aimablement fourni des scans ou des documents, ou qui m’ont aidé à trouver des informations sur Frédéric, notamment Jean-François Pribile, Eric Viry, Eric Bouhier, Christian Rigault, Jean-Pierre Nadaud, Philippe Aurousseau, Pierre-André Masson, Gérard Reymond, Thierry Gautier et quelques autres qui se reconnaîtront.
Je compte sur vous tous, chers amis lecteurs, pour continuer dans cette voie, de façon à ce que ce site, votre site, soit le plus complet possible.
Comme vous le savez, Frédéric aimait beaucoup écrire des pièces de théâtre et, lorsqu’il était aux Mureaux, il utilisait les services d’une jeune dactylo Josianne Gonny.
Le Courrier de Mantes a d’ailleurs consacré un article à ce sujet en décembre 2011.
Grâce à Jacques Chesnais et Eric Bouhier, j’ai eu le plaisir de rencontrer Josianne, qui vit toujours aux Mureaux en compagnie de son mari René, dans la maison où Frédéric Dard venait le soir avec ses manuscrits. Josianne, plus connue sous le nom de Mamie Jo, débordante de gentillesse et d’amour pour les autres, est une cuisinière hors pair, notamment pour les volailles et sa fameuse tarte aux pommes. C’est, au cours d’un repas comme on savait les faire dans les années 50, que Josianne a partagé avec nous les souvenirs des rencontres avec Frédéric Dard, en pleine ascension littéraire, pour qui elle a gardé une ferveur intacte.
Après le repas, elle s’est remise allègrement devant sa machine et nous a tapé quelques phrases de la pièce « Les salauds vont en enfer » sous la dictée d’Eric et sous le regard bienveillant de son mari René et de Jacques.
Ces quelques heures passées chez les Gonny resteront pour moi un moment inoubliable.
Puisque nous parlions de théâtre, j’ai trouvé intéressant de préparer un petit tableau de synthèse qui regroupe 33 œuvres théâtrales de Frédéric Dard ou qui lui sont liées.
Didier Poiret en avait déjà dressé le catalogue dans son livre Il était une fois… Le cinéma, le théâtre et la télévision qui est malheureusement introuvable aujourd’hui car épuisé.
J’y ai rajouté :
– Le cave se rebiffe, pièce écrite à 4 mains par Frédéric Dard et Albert Simonin, qui n’a jamais été jouée.
– San-Ant’ Audiard, pièce écrite à partir de textes de Frédéric Dard et Michel Audiard, qui a été jouée au Festival Off d’Avignon le 7 juillet 1984 dans une mise en scène de Jean-Philippe Chatrier.
J’ai aussi indiqué dans ce tableau les revues ou livres qui contiennent les textes intégraux des pièces quand ils existent.
Pour terminer, je vous ai préparé un article assez complet sur Roger Roux, dessinateur de la bande à Jacquier que Frédéric Dard, avec qui il s’était lié d’amitié, surnommait affectueusement Freroux. Frédéric a d’ailleurs signé un conte « L’affranchi » avec ce pseudonyme dans Oh ! n°4 et lui a dédié L’horrible Monsieur Smith paru dans la collection La Loupe Policière.
Voilà , cette 2ème newsletter est terminée et il me reste à vous souhaiter de passer un merveilleux printemps.
Lionel Guerdoux
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